mardi 25 août 2009

Du recyclage des métaux lourds par mes reins

Bilan de ma première journée : douze bâtonnets de surimi, quatre œufs, trois steaks. Et une terrible sensation de faim à peine terminé une assiette ou un grignotage.

Je ne sais pas si Dukan va me faire maigrir le bide. Mais le compte en banque, c’est sûr.

Les copines me donnent deux infos fondamentales.

La première est terrible : le surimi n’est pas conseillé. Plein de merde dedans. C’est con, j’aime bien cela, mais y’a pas de miracle, il fallait bien que ce goût vaguement sucrailleux soit obtenu par des ingrédients carrément merdeux. De fait, je regarde la boîte de Surimi Franprix et je vois que la chair de poisson (sans plus de précision) occupe moins du tiers de la composition (31%). Le reste, des trucs bizarres que je préfère oublier et laisser à mes reins.

Faudra que je passe à la crevette. Comme ça, j’aurai ma dose de plomb, mercure et autres métaux lourds.

La seconde info compense le début de dépression provoqué par la première : pour se caler, et même en phase PP (« protéine pure », autre expression de la Secte), j’ai droit à un mélange fromage blanc 0 %, son de blé et son d’avoine. Garanti « super bourrant » me dit copine Natacha, avec approbation de copine Peggy.

Ah ça c’est supair, je vais acheter les ingrédients de ma survie.

D’ici là, je bouffe du Charal à la chaîne.

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