Évidemment, l’Amsterdamer était trop âcre. Donc, j’ai fini par aller vendre des disques et quelques livres, non sans avoir numérisé les premiers. Au fond, je suis pour la numérisation totale, je vais prendre l’habitude de tout numériser, mes factures, mes relevés, mes musiques, mes images, tout absolument tout.
Cela me tape sur les nerfs, en ce moment, le procès des éditeurs français contre Google. Ces incapables promettent depuis 20 ans qu’ils vont emprunter les déjà vieilles autoroutes de l’information, mais ils n’en font rien, ou alors en marche arrière, ils ont peur de la révolution numérique, ils gèrent la rareté du papier, ils cherchent des vieux médias télés et radios, ils prétendent défendre les auteurs mais à l’exception de quelques stars, ils les prolétarisent, et quand Google se pointe avec son utopie concrète – la bibliothèque numérique universelle –, eh bien ils chicanent, ils procédurent, ils couinent et ils chouinent. Minables, Français trop Français, vise-petit du trou du cul du monde. Et puis Google-le-méchant-capitaliste, quand on s’appelle La Martinière, cela me fait marrer, ce sont eux aussi des industriels qui cherchent des profits. Mais bref, je trouve que numériser tout ce qui est numérisable dans sa vie personnelle, c’est un bon réflexe. Je vais dépoussiérer mon scanner et transformer cela en automatisme.
Donc ayant du fric, je me suis payé mon premier repas de gala, et j’ai même réussi à inviter copines Peggy et Natacha. Nous étions chez Bai Thong rue de Charenton, la même famille tient Maï Thaï rue Saint-Gilles et, m’apprend Peggy, vient d’ouvrir Baan Lek rue de Jarente. Autant d’adresses que je vous conseille, c’est un peu cher par rapport à la moyenne des asiatiques mais la cuisine est excellente. Au menu hier, Phak Pad Ram Mit (légumes sautés dans une sauce huître et soja), puis le plat-fétiche Gaeng Ped (canard au curry rouge, ananas, raisins, lychees, lait de coco et piment) avec riz gluant. A table, je décompose les ingrédients pour aller plus tard chez les frères Tang, il faut absolument que je parvienne à faire cette recette.
Ce matin, début de la cure créatine, d’ailleurs en écrivant je songe que je dois soulever ma fonte deux fois par heure. J’ai aussi pris du Probio’Vit, un composé de probiotiques pour améliorer ma digestion-excrétion et de vitamines-minéraux calibrés aux AJR. En lendemain de repas de gala, je fais du tout-protéine, cela compense. D’autres fois, je ferai sans doute tout-végétarien.
La piscine reste un point noir, je n’y ai été qu’une fois cette semaine, et c’est mal barré pour cette journée, j’attends copain Jean. Il faut dire que leurs horaires hors vacances scolaires sont nuls : les sales mômes monopolisent les milieux de matinée et d’après-midi, là où les gens bossent à leur bureau et où je pourrais éviter le pénible surpeuplement des bassins. Et puis entre 11h30 et 13h30, période où c’est généralement ouvert, je suis en pleine phase de pensée et d’écriture, je n’ai pas réellement envie de m’éloigner de mon ordinateur. Je suis du genre à passer directement du lit à l’ordi, mes neurones sont en pleine forme au réveil, cela décroît ensuite lentement dans la journée. L’idéal serait piscine le soir, mais elles sont rarement ouvertes et probablement blindées par les employés rescapés de leur journée. Du coup, je me demande si je vais échapper longtemps à l’inscription en club de gym, histoire d’avoir quand même une demi-heure / trois-quarts d’heure d’activité physique un peu générale et intense. Mais le club de gym, quand même, j’ai du mal…
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