Le dimanche en banlieue est aussi l’occasion d’une visite à mon père, en phase avancée de la maladie d’Alzheimer et en séjour de durée indéterminée dans un service de gérontologie psychiatrique rempli de cris et de murmures. Mon pauvre vieux a trouvé une solution plus radicale que la mienne : il ne mange plus. Vu qu’on le bourre de calmants. Vu que sinon, il retourne des baffes aux infirmières et aux toubibs. Alors on le perfuse, et il maigrit à vue d’œil, mon vieux. De surcroît, l’hôpital lui profite puisqu’il a chopé une maladie nosocomiale, le Clostridium difficile, bactérie faisant en gros office de Forlax permanent. Même diminué, il sera toujours plus fort que moi, l’aïeul.
lundi 14 septembre 2009
Variante radicale : le régime Alzheimer option Clostridium
Le dimanche en banlieue est aussi l’occasion d’une visite à mon père, en phase avancée de la maladie d’Alzheimer et en séjour de durée indéterminée dans un service de gérontologie psychiatrique rempli de cris et de murmures. Mon pauvre vieux a trouvé une solution plus radicale que la mienne : il ne mange plus. Vu qu’on le bourre de calmants. Vu que sinon, il retourne des baffes aux infirmières et aux toubibs. Alors on le perfuse, et il maigrit à vue d’œil, mon vieux. De surcroît, l’hôpital lui profite puisqu’il a chopé une maladie nosocomiale, le Clostridium difficile, bactérie faisant en gros office de Forlax permanent. Même diminué, il sera toujours plus fort que moi, l’aïeul.
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