J’ai touché un peu de fric d’avance, et j’ai foncé chez Roganel m’acheter un sac Manhattan Portage rouge que j’avais vu en pub dans Wad. C’est dingue, je compense comme une vraie bonne femme.
En me baladant ensuite pour aller chercher un bouquin à copine Natacha, je passe devant une échoppe de sandwich libanais et les effluves me font chavirer sec. Je détourne la tête, j’accélère le pas et je pense très fort à une montagne de son d’avoine. Mais bon, ce soir c’est plateau de fruits de mer, à volonté parce qu’il n’y a que des protéines.
Il y a plus à plaindre que moi : ceux qui font Dukan ET qui détestent les mollusques et crustacés.
Après le plateau de fruits de mer, je fonce sur la balance de Natacha pour ma seconde pesée scientifique. Quelques centaines de grammes seulement en moins (71,4 kg), cela ne m’étonne pas car depuis la fameuse nuit de vidange, j’ai recommencé à accumuler en étant incapable de trouver un rythme quotidien d’évacuation. La cuillerée d’huile de paraffine prise à 17 heures ne produit aucun effet.
Mais quand même, mon taux de masse graisseuse est passé de 20,3 à 19,8, et celui de masse musculaire de 41,1 à 41,9. C’est agréable de matérialiser ses progrès, même minimes, par des chiffres.
Copain Stéphane se pèse à son tour, et je suis vert : 17,5 de MG, 44,7 de MM. Faut dire qu’il va en club de gym depuis qu’il a deux ans, c’est de la concurrence déloyale.
Je note dans ma tête de passer de 5 à 10 mouvements latéraux avec mes amies haltères, de faire au moins deux fois dix pompes, et aussi de me mettre enfin aux abdominaux.
Sinon, la piscine Reuilly à Montgallet est plus cool que Saint-Merri, même si elle tend aussi vers le surpeuplement. Les gnares sont parqués dans un petit bain à part et c'est très bien, si l'on pouvait mettre le petit bain dehors sur le trottoir ce serait encore mieux. J’ai tenu 500 mètres aujourd’hui (mon objectif en phase d’initiation) et quand je suis parti, une vioque engueulait un gars qui venait de la torpiller d’un crawl aveugle au milieu du bassin.
Si l'on interdisait les piscines aux plus de 60 ans et aux moins de 18 ans, cela arrangerait presque tout le monde. Ou alors, on les laisse barboter dans le pédiluve au milieu des rognures d’ongle.
jeudi 3 septembre 2009
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