mercredi 30 septembre 2009
mardi 29 septembre 2009
Impressions d'un homme de pet sur des plantes éternellement mortes
Tout va bien
lundi 28 septembre 2009
Ecris avec ta merde!
Qui veut devenir chasseur-cueilleur ?
dimanche 27 septembre 2009
Quand Maître Allen discipline mon cerveau
David Allen, aka Maître Allen, est un gourou de la productivité personnelle. Voilà, vous rigolez, j’en étais sûr. Vous m’imaginez déguisé en crâne d’œuf cravaté de Brother, Brother & Brother se demandant comment gérer son capital temps et en parlant à la pause café avec sa collègue Sandra. Le fait est que ce prototype forme le gros de la clientèle de Maître Allen. Mais je n’ai pas acheté, lu et mis en pratique son opus Getting things done, dont j’ai appris l’existence en lisant Wired, pour les mêmes motifs que mes congénères hantant les grandes tours de verre des multinationales.
samedi 26 septembre 2009
Pharmacopée critique du CORPS de RÊVE : le Tribulus terrestris
Tous nos préjugés viennent des tripes (©FN)
vendredi 25 septembre 2009
Gaeng Ped
Oui, oui, il y a grosse (bis) – et mon corps est sa fin
jeudi 24 septembre 2009
Dans grossesse, il y a grosse
Pharmacopée critique du CORPS de RÊVE : la créatine
Les équations de la stabilisation
mercredi 23 septembre 2009
Angot, bulot, dodo
mardi 22 septembre 2009
La philosophie dans le séchoir
Un mois sous le régime du Maître : bilan provisoire
N'invitez plus de maigres à table
lundi 21 septembre 2009
Post scriptum post-soviétique
Quarante et un
dimanche 20 septembre 2009
En passant par la rue Tiquetonne
Pharmacopée critique du CORPS de RÊVE : les CLA
samedi 19 septembre 2009
Annonce immobilière
vendredi 18 septembre 2009
Hikikomori au bord d'un canal
jeudi 17 septembre 2009
L'Espagne, ses scarabées, ses lesbiennes...
mercredi 16 septembre 2009
Arôme de beurre (sans beurre ni arôme)
Le mince comme volonté et comme représentation
mardi 15 septembre 2009
L'âge de la machine à vapeur
Se remplir, se vider et lire Héraclite
lundi 14 septembre 2009
Artillerie lourde
Variante radicale : le régime Alzheimer option Clostridium

dimanche 13 septembre 2009
Bouddha en MG 0%
Au menu du jour, je continue le vaste rangement de la maison familiale où j'ai vécu environ 20 de mes années. Elle est désormais immense, vide, désertée de toutes les présences passées dont il ne reste que des fantômes discrets. Mais je ne ressens ni tristesse ni nostalgie, cela viendra peut-être plus tard. Avant, je profitais du dimanche matin pour faire le tour des commerçants du centre - et un poulet fermier par ici, une baguette aux céréales par là, des haricots chez Paulo, du vin chez Alain, du camembert chez Robert. Là, c'est fini, je trempe une tranche de poulet dégraissé dans une mayo Dukan. Il faudra quand même que j'organise un de mes futurs "repas de gala" dans cette maison, avant sa vente, en forme de dernier hommage à un lieu où j'ai bien bu et bien mangé. Enfin, bon, bien bu surtout.
La semaine prochaine, je dois trouver de la thune pour m'acheter un cuit-vapeur à l'occasion de mon retour en PL (tiens, je faire un lexique en marge pour les non-initiés). Quand copine Peggy en avait un, à la campagne, je me foutais gentiment de sa gueule en vérifiant l'état de mes frites surgelées dans le four. Les temps ont changé et je salive à l'idée d'envaporer légumes et poissons. Il faut dire que je suis totalement nul pour imaginer des préparations sans féculents, donc la simplicité de la cuisson vapeur me convient bien. Sur le papier du moins, sur le palais, je vous dirai cela plus tard.
samedi 12 septembre 2009
Introduction à la géodiététique
Mais je laisse ces considérations complexes aux chroniqueurs de France-Culture. Mon propos du jour concerne une discipline fondamentale que je viens d’inventer à l’instant : la géodiététique.
Vous allez vite comprendre.
Imaginez que vous vivez dans un pays africain où les famines sont récurrentes et où le niveau de vie est tel qu’un seul sac de son d’avoine provoque des émeutes villageoises et des massacres ethniques pour son appropriation. Les gens que vous croisez dans ce charmant pays, en dehors des humanitaires et des photoreporters, vont être plutôt maigres, et relativement à eux, vous (par exemple Occidental de poids moyen) serez plutôt gros.
Inversement, vous vous baladez dans le mall d’une ville nord-américaine, et vous allez croiser 35% d’obèses et 35% de baraqués, de sorte que maintenant, vous paraîtrez plutôt fluet dans cette foule mcdonaldisée depuis le berceau.
Voilà l’axiome de la géodiététique : le poids, donc le régime, de référence varie avec les lieux.
Si je cogite sur tout cela, c’est parce que j’habite dans le Marais. Qui est notoirement un quartier gay. Or, la plupart des gays – surtout les gays « visibles » si je puis dire, ceux qui boivent en terrasse et te matent ouvertement le cul – sont des gens très attentifs à leurs corps, par rapport à la moyenne des mâles hétéros. Ils sont donc souvent minces, musclés, et aussi bien sapés, moulants ou cintrés, pas les fringues informes des rappers hlmides et skaters pavtards que je croise aux Halles.
Je les en félicite, les gays, de pratiquer ainsi le souci de soi (ouais, j’ai des références coco, c’est du Michel Foucault, à ne pas confondre avec l’idole des Dukanettes, Jean-Pierre Foucault).
Mais du coup, c’est géodiététiquement contrariant pour moi : j’ai l’air obèse dans mon quartier, en tout cas mon ventre est clairement problématique, surtout en été où l’on ne peut pas le dissimuler.
Si j’échoue dans mon régime alimentaire et, au-delà, dans mon objectif anatomique, j’envisagerai peut-être de déménager en Allemagne, dans un quartier 100% hétéro, là où tous les gars sont gras.