mardi 22 septembre 2009

Un mois sous le régime du Maître : bilan provisoire

65,6 kg à 17:00. Hier j’étais à 66,3 kg. Je peux raisonnablement considérer que mon objectif de 66 kg est aujourd’hui atteint. 23 août-22 septembre : par la grâce de Maître Dukan, il m’aura fallu 30 jours pour perdre 9 kg. Je suis content, même si je n’ai pas tout à fait échappé à l’effet PMG, que mes bras et mes cuisses ont un peu trop maigri, et que la poche ventrale quoique joliment diminuée résiste encore. Mais j’entre justement dans la seconde phase, celle de façonnage du CORPS de RÊVE.

Quel bilan tirer de ce mois écoulé ?

Et d’un, le régime Dukan est efficace. Le principal effet secondaire dans mon cas est une dérégulation du transit. Mais rien d’autre a priori. La perte de poids a été régulière, sensible dès la première semaine, continue ensuite, à raison d’environ 1,6 kg par semaine. Je suppose que le respect scrupuleux de la ligne diététique est une condition de cette réussite, et ce fut mon cas : pas une sucrerie, pas un féculent, pas un morceau de pain (hors pain Dukan), pas une goutte d’alcool, et pas une entorse à l’alternance PP-PL (protéines pures / protéines légumes) tous les cinq jours. De surcroît, j’ai commencé l’exercice physique qui a probablement brûlé des calories.

Et de deux, le régime Dukan est difficile. J’avais pour moi un certain nombre d’atouts (fumeur, désintérêt tendanciel pour la « bonne bouffe », peu de goût pour le sucré, sauf sucré-salé en plat, maigreur originelle de mon organisme) que d’autres n’ont pas. J’imagine qu’un gourmand replet depuis l’adolescence souffrira bien plus d’un respect strict du régime Dukan, notamment d’une certaine monotonie et d’inévitables fringales que j’ai également ressenties, surtout le soir.

Et de trois, le régime Dukan est coûteux (un peu). Il se trouve que j’ai réduit la cigarette et supprimé le vin, ce qui a fait pas mal d’économies au jour le jour, de même que la fin provisoire des restaus où j’adore me rendre d’habitude. Mais les phases protéiques sont assez chères, surtout si l’on veut varier, car les viandes, poissons ou crustacés de qualité ne sont pas donnés. Et je ne parle pas de l’option bio, dont les tarifs sont évidemment sans commune mesure avec le hard discount.

Et de quatre, le régime Dukan est solitaire (idéalement). Quand j’ai la garde de mes enfants ou quand j’accepte des invitations chez des amis, il est particulièrement difficile de tenir le cap. Encore ai-je des amis formidables qui s’adaptent à mon régime, et une vie familiale sans aucun formalisme où chacun fait un peu ce qu’il veut. Mais j’imagine la ménagère de moins de cinquante ans qui tente un régime avec trois gosses à la maison, un ticket restau tous les midis et une fiesta tous les week-ends, je me dis qu’elle est mal barrée.

Et de cinq, le régime Dukan est chronovore. Parce qu’il faut bien essayer de varier les plaisirs, et notamment d’aménager le double dogme du protéique pur et du son d’avoine, deux sortes de mets pas très excitant a priori (bien que le maître nous assure dans sa Bible que l’on peut faire des « pizzas », « hamburger », etc. mais bon faut pas pousser, vous n’aurez jamais un délicieux Big Mac Dukan à l’arrivée). J’ai passé un temps incroyable à faire mes courses, à préparer des plats, à faire ma vaisselle. Plutôt agréable d’ailleurs, car c’était nouveau et je suis curieux. D’ailleurs, voyez ce magnifique pain, preuve en image que l’on peut progresser en grade dans la gastronomie dukanienne.



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