dimanche 13 septembre 2009

Bouddha en MG 0%

Cela fait longtemps que je n'ai pas connu un tel réveil. Après six heures de sommeil, je me lève l'esprit vif et apaisé, le corps léger et reposé. C'est incroyable comme le même monde peut nous apparaître triste ou gai, serein ou menaçant, doux ou violent. Ce monde ne change guère, en fait, ou très lentement, seuls les indices que nous y cherchons et glanons varient avec nos humeurs. En tout cas, j'ai la sérénité d'un Bouddha ce matin... et certainement pas son tour de taille vu l'action nocturne du désormais fidèle Fruits'nFibres.

Au menu du jour, je continue le vaste rangement de la maison familiale où j'ai vécu environ 20 de mes années. Elle est désormais immense, vide, désertée de toutes les présences passées dont il ne reste que des fantômes discrets. Mais je ne ressens ni tristesse ni nostalgie, cela viendra peut-être plus tard. Avant, je profitais du dimanche matin pour faire le tour des commerçants du centre - et un poulet fermier par ici, une baguette aux céréales par là, des haricots chez Paulo, du vin chez Alain, du camembert chez Robert. Là, c'est fini, je trempe une tranche de poulet dégraissé dans une mayo Dukan. Il faudra quand même que j'organise un de mes futurs "repas de gala" dans cette maison, avant sa vente, en forme de dernier hommage à un lieu où j'ai bien bu et bien mangé. Enfin, bon, bien bu surtout.

La semaine prochaine, je dois trouver de la thune pour m'acheter un cuit-vapeur à l'occasion de mon retour en PL (tiens, je faire un lexique en marge pour les non-initiés). Quand copine Peggy en avait un, à la campagne, je me foutais gentiment de sa gueule en vérifiant l'état de mes frites surgelées dans le four. Les temps ont changé et je salive à l'idée d'envaporer légumes et poissons. Il faut dire que je suis totalement nul pour imaginer des préparations sans féculents, donc la simplicité de la cuisson vapeur me convient bien. Sur le papier du moins, sur le palais, je vous dirai cela plus tard.

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