jeudi 17 septembre 2009

L'Espagne, ses scarabées, ses lesbiennes...

Dîner hier chez copain Pierre-Henri et copine Sarah : adorable, cette dernière m’a fait un régime spécial que je grignote en observant (presque) sans arrière-pensée l’appétissante nourriture indienne au menu non-dukanien, après avoir bu (presque) sans regret une Badoit en lieu et place du champagne apéritif. La conversation roule sur toute sorte de sujets effarants – depuis les scarabées espagnols nichant dans les oreilles des psychanalystes français jusqu’aux collectifs lesbiens overcokés brandissant des godemichés sous le nez des visiteurs de musée, là encore outre-pyrénéens (j’en déduis in petto qu’en Espagne, il faut désormais serrer les fesses aux musées et fermer les oreilles à l’hôtel).

Outre copine Peggy et moi-même, il y a copine Catherine qui n’a absolument pas besoin d’un régime car elle est mince comme un fil, et copine Florence qui est presque aussi svelte mais qui, par le plus grand des hasards, se tâte pour commencer un régime Dukan. Le Maître lève une impressionnante armée de disciples, l’autre jour j’entendais encore deux filles dans le bus en parler, enfin je suppose qu’elles en parlaient car lune disait à l’autre « non mais à volonté, tu vois, t’en manges autant que tu veux », et l’autre un peu sceptique objectait : « ben oui mais… des steaks… à volonté… ».

Déplacement presque toute la journée, je rentre en fin d’après-midi avec le désagréable manque des mouvements de musculation qui rythment normalement chaque heure passée à l’appartement. Je n’ai décidément pas envie de concentrer mes efforts en une heure de gym quotidienne, je préfère 20 petites pauses de 5 minutes. Dans le train, j’ai lu La Tribune histoire de me motiver pour le cas où j’aurais des clients malgré la criiiiise. Ben j’ai rien retenu, les journaux économiques m’ennuient globalement, avec leur valse de chiffres qui n’auront plus aucun sens dans deux jours, deux semaines ou deux mois. Ah si quand même, il y avait un édito sur la grippe A H1N1. Le signataire affecte 5% de probabilité à un scénario noir de noir, mutation du virus et/ou combinaison avec le virus saisonnier , résistance aux antiviraux, mortalité forte, dislocation complète et simultanée de l’économie de l’hémisphère Nord, replongée dans la crise, intervention de dernière chance des États au bord de la faillite… Je me demande pourquoi ce scénario a 5% de chance de survenir, et non pas 0,5 ou 50. A mon avis, ce chiffrage est du pur pifomètre.

J’avais décidé de m’acheter du noir pour cet automne, mais je craque sur un sweat American Apparel d’un mauve intense. Curieusement, quand j’étais replet, je ne portais jamais de noir alors que cela m’aurait amaigri. Et maintenant que je mincis, j’abandonne la couleur. Enfin, pour une saison ou deux, je doute que le prochain printemps n’éveille chez moi l’appel des teintes éclatantes. 

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