lundi 14 septembre 2009

Variante radicale : le régime Alzheimer option Clostridium

Le dimanche en banlieue est aussi l’occasion d’une visite à mon père, en phase avancée de la maladie d’Alzheimer et en séjour de durée indéterminée dans un service de gérontologie psychiatrique rempli de cris et de murmures. Mon pauvre vieux a trouvé une solution plus radicale que la mienne : il ne mange plus. Vu qu’on le bourre de calmants. Vu que sinon, il retourne des baffes aux infirmières et aux toubibs. Alors on le perfuse, et il maigrit à vue d’œil, mon vieux. De surcroît, l’hôpital lui profite puisqu’il a chopé une maladie nosocomiale, le Clostridium difficile, bactérie faisant en gros office de Forlax permanent. Même diminué, il sera toujours plus fort que moi, l’aïeul.

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