vendredi 2 octobre 2009

Foie gras

Copine Teraillon est aussi diabolique que formelle : 66,6 kg, dans l’après-midi. Une semaine après la fin de la phase strictement dukanienne, pas trop de yo-yo à l’horizon, je gagne logiquement quelques centaines de grammes. Et j’ai encore 1,4 kg de marge à la hausse. Le taux de masse grasse est de 11,1 %, en dessous de la moyenne comme de la norme conseillée à mon âge. Et le taux de masse musculaire plafonne à 45,65%. Donc tout va bien.

Le pain d’épeautre était excellent – surtout quand on émerge du pain Dukan artisanal – et je n’ai aucun ballonnement. J’en achète derechef un autre, mais à 5,60 euros l’unité, ce ne sera évidemment pas mon pain quotidien. Quand même, la farine d’épeautre ne doit pas être si chère, je me demande pourquoi le prix est le triple d’une miche de pain complet classique à la boulangerie d’à côté.

Voici queques années, à l’occasion de je ne sais quel souci de santé, un radiologue m’avait examiné le foie. L’échograhie révélait une stéatose, c’est-à-dire des dépôts de graisse. Un foie gras, si vous voulez. La phase qui précède la cirrhose. Je dis cela parce que mon ventre m’intrigue. J’ai perdu pas mal de graisse dans la ceinture abdominale, mais je présente une sorte de rebond haut placé, au niveau du plexus. Serait-ce mon foie gras qui pousse les organes internes ?

Encore une affaire de viol et de meurtre dont les médias dégorgent. Peur, colère. «Le doute doit bénéficier aux victimes potentielles et non au criminel avéré», dit à la radio un gars de l’Institut de la justice, à propos des libérations anticipées. Quand on se détache un peu des émotions, ce genre de propos est bancal : on met sur le même plan une potentialité (de victime) et une réalité (de taulard), c’est-à-dire qu’appliqué à la lettre, un tel précepte aboutirait à laisser pourrir 100% de prisonniers entre quatre murs, même si tous ne vont pas récidiver. Ce discours de la « victime potentielle » me déplaît, parce que nous sommes tous des victimes potentielles de tout, et que les champions de l’interdit ou de la répression brandissent toujours ce genre de conditionnel. Reste une victime bien réelle, une femme tuée par un homme à ce qu’il semble, grand classique du primate humain. On relance le débat sur la castration chimique, pas très bien nommée puisqu’il s’agit s’implement d’un médicament inhibiteur de la testostérone. Peut-être que le mot «castration» rassure les esprits échauffés, le mâle est souvent sensible à l'idée de couper les couilles de ses compétiteurs.

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