lundi 5 octobre 2009

Kilos superflus : n'oubliez pas de perdre votre âme

Dans Le Monde, Georges Vigarello écrit un article sur les représentations du corps par les historiens. Cela se termine ainsi : «Reste à suivre des logiques temporelles dynamiques, traversant époques et durées. Il en est une, centrale : celle révélant dans l'histoire de l'Occident la lente "appropriation" du corps par le sujet. Non pas l'importance accrue de ce corps, mais bien le déplacement de son statut : la liaison toujours plus aiguë entre la manière dont le corps est éprouvé et la manière dont l'identité est affirmée. (…) Il faut y voir l'insensible effacement de l'"âme", la conviction croissante que l'espace du sujet est bien celui de son enracinement organique, sa matérialité : la confirmation que la civilisation occidentale est celle de l'individu et de sa singularité postulée. Le corps est bien devenu l'inépuisable objet d'une histoire toujours plus sensible à la chair des cultures comme à celle du temps.»

Eh bien j’espère que ce garçon, qui est directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), a raison, donc que ce journal participe à l’écriture de l’histoire et au progrès de la matérialité à travers la quête du CORPS de RÊVE. D’ailleurs, si j’avais eu une âme, je m’en serais débarrassé pour perdre quelques grammes supplémentaires.

3 commentaires:

  1. En attendant, je vous signale que vous avez converti mon génie sans bouillir. Il a entamé son premier jour de régime Dukan hier.

    Copine S.

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  2. Nous sommes tous un dans la maison du Maître ! Bonne chance à copain PH, et qu'il n'oublie pas le meilleur ingrédient du régime : la volonté !

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  3. Je vous souhaite une grande âme, vous perdrez davantage.

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