lundi 19 octobre 2009

Oui, mais est-ce qu'il la porte à gauche ou à droite?

Certes, je suis tombé du lit à 6h55, certes j’avais plein de choses à faire, mais tout de même, je n’ai pas rêvé malgré mes yeux gonflés et mes neurones coincés d’un trop court sommeil : à l’aube, je suis allé sur l’un des blogs de copine Peggy, j’ai lu un message, j’y ai posté un commentaire… et voilà que tout a disparu en ce milieu d’après-midi.

Reprenons depuis le début cette histoire de cornecul qui faisait l’objet dudit message. Avec des pincettes car la diffamation étant ce qu’elle est, et les cons ce qu’ils sont, je n’ai pas envie d’être emmerdé pour mon si paisible journal.

Donc un producteur que je ne nommerai pas d’une émission que je ne nommerai pas d’une radio publique et culturelle que je ne nommerai pas dispose ou disposait comme tout le monde (sauf moi) d’un profil sur un célèbre réseau social que je ne nommerai pas. Et là, si l’on en devait en croire les ragots infâmes issus d’un site que je ne nommerai pas disparu à la suite de la plainte d’un célèbre cabinet d’avocats que je ne nommerai pas, notre homme donc se livre à une activité tout à fait banale pour un mâle branché, la chasse à la chatte, entendez par là drague tous azimuts avec ses contacts du réseau de genre femelle, vous savez ces animaux à seins dotés d’un orifice de plus que le mâle. Selon des potins diffamatoires auxquels nul ne prête évidemment la moindre teneur en vérité, notre homme manipule avec une aisance remarquable les outils de communication moderne. Usant de l’appareil photo intégré au mobile comme de la webcam, et doté d’un sens artistique digne de Matthias Herrmann, il gratifie ainsi ses correspondantes de photographies de son zob en érection, au demeurant d’un flatteur format XL si nous devions accorder le moindre début de crédit à ce monceau de bobards. Mais voilà, une éconduite (peut-être plusieurs) s’est vengée en publiant un site qui exposait tout cela sur la place publique, et même un peu plus, des détails sur la vie privée de notre homme, comme les prénoms de ses deux filles, Carotte et Courge de mémoire.

Comme les innommables protagonistes sont du genre procédurier, ils somment à tout va de fermer les sites évoquant cette affaire pourtant imaginaire. Mais vous remarquerez que je ne cite personne et que je ne prête foi à aucune de ces billevesées.

Quelle morale puis-je déduire de cette fable ? En fait, aucune, je colporte simplement la rumeur assurément infondée. Je parlais hier des cours et courtisaneries qui surpeuplent chaque instance de décision de notre pays, en voilà une petite, toute petite illustration de nature bien entendu fictive. Si je n’avais déjà un mépris infini pour les réseaux sociaux, cela pourrait éventuellement en ajouter une dose, mais comme l’infini ne peut par définition être encore augmenté, il n’en est rien. D’ailleurs c’est le bon mot de la fin, rien.

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